Les autorités en charge de la lutte n’étant pas coordonnées et chacun tiraillant de son côté pour la protection de ses intérêts, aucun système de coopération mondiale réellement efficace n’a jusqu’à présent vu le jour. L’absence de définitions consensuelles internationales et la multiplicité des terminologies contribuent au manque de clarté, complexifient la compréhension globale de la problématique et détournent les ressources investies.
Or les lois nationales ne protégeant pas les Etats contre ce qui se fait ailleurs, et 30% des pays de la planète ayant des réglementations absentes ou laxistes, la lutte contre le médicament de mauvaise qualité nécessite une coopération internationale.