L’élaboration d’une convention de santé publique internationale permettrait de combattre les réseaux et d’octroyer des soutiens financiers. La convention MEDICRIME peut constituer un premier pas en ce sens mais doit impliquer beaucoup plus d’Etats. Les différents enjeux et réglementations rendent l’exercice difficile, mais le trafic de médicaments étant un fléau transnational, un mécanisme consensuel est absolument nécessaire pour organiser la lutte. Des règles communes doivent être adoptées et chaque réforme nationale doit pouvoir intégrer une possibilité d’action au niveau international.
Les sanctions doivent également être harmonisées et dissuasives : amendes ; saisie et destruction de marchandise ; confiscation de biens et/ou d’équipements ; fermetures temporaires ou définitives d’établissements…