La cause première du trafic de médicament est la non satisfaction de la demande. C'est avant tout la misère qui pousse les patients à recourir à des solutions parallèles. Toutes les parties prenantes ont donc un intérêt direct à aider au développement de circuits sécurisés.
Les pays pauvres représentant 86% de la population mondiale, les investissements doivent se tourner vers le renforcement de leurs circuits d’approvisionnement et de distribution légaux (publics et privés) et le développement de leur production locale en respect des standards internationaux.
D’autre part, pour que les ressources investies pour l’accès au médicament se traduisent en une augmentation des indicateurs de santé publique, il ne faut pas seulement appuyer les chaînes d’approvisionnement mais aussi les autorités nationales de réglementation.